tag:blogger.com,1999:blog-1202013150013291375.post3819456504336167451..comments2022-10-12T05:00:21.728+02:00Comments on PJ en capitale: l'Institut Pour la Justice / Joël Censier: mon décryptageChris PJhttp://www.blogger.com/profile/16928994885214942325noreply@blogger.comBlogger6125tag:blogger.com,1999:blog-1202013150013291375.post-53567945076478628692011-11-21T22:13:30.884+01:002011-11-21T22:13:30.884+01:00Je "plussoie" concernant la durée des pr...Je "plussoie" concernant la durée des procédures. Et pas que pour le pénal.<br /><br />Quant on voit les douleurs, voir les drames (toute proportion gardée) que peut entrainer quelque chose d'aussi banal qu'un divorce un peu difficile, qui peut traîner pendant des années.<br /><br />Je ne sais pas s'il y a des juridictions où des magistrats s'emmerdent, mais il y en a un paquet où ils sont carrément en sous-nombre, sans parler des greffiers et de tout le personnel qui fait fonctionner les tribunaux.VyGER91noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1202013150013291375.post-91364946650215770812011-11-21T11:51:16.104+01:002011-11-21T11:51:16.104+01:00Entièrement d'accord avec Switz sur le second ...Entièrement d'accord avec Switz sur le second point qui m'a frappé aussi à savoir celui de la longueur de la procédure pour amener l'accusé devant les assises. Une telle affaire somme toute "simple" (présumé coupable rapidement identifié ainsi que les éventuels complices, pas de longues controverses d'experts) devrait pouvoir être jugée en un an au maximum ce qui éviterait les détentions provisoires trop longues. Le plus triste est que plus personne ne se révolte contre cette inacceptable lenteur qui finit par apparaître comme tout à fait normale alors qu'elle est et reste absolument scandaleuse.Mussiponthttps://www.blogger.com/profile/14141648421848160025noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1202013150013291375.post-76144985426596905852011-11-21T11:09:44.171+01:002011-11-21T11:09:44.171+01:00Merci pour ce point de vue, à bonne équidistance d...Merci pour ce point de vue, à bonne équidistance des uns et des autres.<br /><br />Quelques remarques cependant:<br /><br />- Je ne veux pas relancer la controverse autour de la définition de "barbarie", issue à l'origine du regret du père de voir la Justice procéder à une qualification du crime moindre de ce qu'il aurait espéré. Je me bornerais simplement à dire qu'appliquer le terme de "barbarie inimaginable" à une agression lâche et brutale conduite par une bande de crétins décérébrés constitue pour ma part une insulte aux victimes de Srebrenica et des collines du Rwanda: si tout est barbare, rien ne l'est plus vraiment. Et pardon pour le procédé de prétérition dont j'use à l'instar d'autres.<br />- Le plus dommage, est que personne - ni l'IPJ ni Eolas - n'ont décelé ce qui me semble - modestement - une faiblesse de notre système judiciaire: l'allongement du temps d'instruction du dossier, plus de deux ans désormais, a elle-même entraîné une difficulté en ce qui concerne le maintien en détention du protagoniste principal. Son élargissement sous contrôle judiciaire a finalement été une conséquence plutôt attendue de nos lois, qui tendent à refléter la schizophrénie de la population (on veut de la détention, mais point trop n'en faut, sinon gare au "Scandale d'Outreau" et autres problèmes de "présumés innocents croupissant dans nos prisons, honte de la Républiquer"). Cette affaire ne présente rien de plus que la banalité sordide, absurde et tragique d'un fait divers qui n'a nullement une nature exceptionnelle, quel est l'enjeu qui imposerait de différer autant le renvoi aux assises, aux risques d'exposer les parties civiles aux multiples aléas de la vie judiciaire - audience de remise en liberté etc. - et de transformer leur impatience en colère vindicative?<br />- L'aggressivité d'Eolas est excessive par moment, mais il faut également rappeler que l'IPJ envoie du lourd lorsqu'ils s'y mettent: leurs arguments aboutissent souvent à des ruses de sophistes et des calomnies désagréables, par lesquelles ceux qui ne pensent comme eux sont traités de laxistes irresponsables, indifférents aux souffrances des victimes. Le procédé est déplaisant, pour le moins.Switznoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1202013150013291375.post-41518686722729553512011-11-21T10:30:46.632+01:002011-11-21T10:30:46.632+01:00Salut Chris,
Lorsque je lis "Egalité des dro...Salut Chris,<br /><br />Lorsque je lis "Egalité des droits entre la victime et l’accusé" je n'ai pas l'impression que l'IPJ et moi vivons dans la même France.<br /><br />Pour ma part je suis accusé de harcèlement. J'ai donc l'honneur d'être le méchant et de ressentir la différence de traitement entre la victime (en fait le plaignant, ex-salarié maintenant) qui n'a pas besoin d'apporter de preuve dans ce délit et le coupable qui doit convaincre un OPJ testostéroné, brusque, qui ne prends même pas la peine de m'expliquer mon accusation.<br /><br />Effectivement on peut "partir" de l'audition, c'est notre droit, mais on peut plus "partir" dès qu'il s'agit de prendre les empreintes digitales et la photo alors que ma CNI était sur la table, parce que c'est la procédure point barre, ça ne se discute pas. Innocent jusqu’à preuve du contraire mais déjà un petit peu coupable, déjà un peu puni.<br /><br />J'en veux pas à l'OPJ, il fait son boulot, c'est pas lui qui fixe les règles, Mais avec une égalité, je serai "accusé" et la personne "plaignante" jusqu'au jugement, pas "victime" et "coupable" dès le dépôt de plainte.<br />Vivement cette égalité, vivement qu'à l’accueil de la gendarmerie soit mentionné juste à coté de la prise en charge avec soin des victimes soit mentionné l'attitude respectueuse envers les mis-en-causes.@kertiamnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1202013150013291375.post-90165178497394609932011-11-21T09:34:41.316+01:002011-11-21T09:34:41.316+01:00Cher Chris, cher collègue, ton point de vue est in...Cher Chris, cher collègue, ton point de vue est intéressant et porte visiblement sur trois points : les propos tenus par Joël Censier, la réaction de l’inénarrable Eolas (avocat de son état, incontournable chroniqueur de la vie judiciaire) et les propositions de l’Institut Pour la Justice (IPJ).<br />S’agissant tout d’abord du discours de Joël Censier, je ne peux que rester prudente. Je ne connais pas douleur d’un parent qui a perdu son enfant, surtout dans de telles circonstances (barbares je ne sais pas mais atroces sans aucun doute). Il est selon moi difficile de tomber à bras raccourcis sur cet homme assurément meurtri, anéanti… en révolte légitime… et ce même si certaines de ses affirmations ne sont pas pertinentes. <br />C’est donc un peu la raison pour laquelle je n’adhère pas complètement à la réaction de notre cher Maître Eolas. Lorsqu’il s’en tient aux arguments purement juridiques et factuels, il n’est pas critiquable. Ses rappels sont même salutaires. Lorsqu’il s’aventure sur le terrain du jugement de valeur et émet des réserves sur certains détails sans importance et invérifiables, il perd en crédibilité. De plus, son papier tient en grande partie sur le discours de cet homme au fond du gouffre. Une plus grande retenue de sa part, et des attaques davantage concentrées sur l’IPJ, auraient été appréciables. Mais Maître Eolas n’est pas qu’un simple commentateur avisé des questions de justice, il aime se laisser aller à la polémique, en usant aussi de mauvaise foi et de raccourcis faciles (ceci est une critique générale, pas axée uniquement sur l’affaire IPJ).<br />L’IPJ, donc. Ou comment donner beaucoup d’importance à une structure surfant sur l’émotion et la démagogie. Ce que je n’aime pas avant tout c’est l’instrumentalisation certaine du malheur vécu par la famille Censier. Que cet institut avance ses arguments en évitant de voir les choses qui le dérangent et qui ne vont pas dans son sens, soit… ses contradicteurs peuvent tomber aussi dans ces travers… mais qu’il utilise ainsi la douleur de cette famille, cela me dérange beaucoup. Et puis ses revendications, à la démagogie évidente, ne sont pas très constructives : égalité des droits entre victime et accusé (cela ne veut rien dire et c’est certainement à côté de la plaque), impunité zéro (le monde de l’IPJ a l’air très binaire, le mien est un peu plus complexe), application effective des peines prononcées (certes, mais là aussi les choses sont parfois un peu plus compliquées), fermeté à l’égard des criminels dangereux (perso, je connais peu de criminels non dangereux) et justice transparente (évidemment… mais que vient fait l’élection des magistrats dans tout cela ?).<br />Bon, cher Chris, bonne journée et merci pour ton papier.Simonenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1202013150013291375.post-36134275163241855592011-11-20T22:18:00.340+01:002011-11-20T22:18:00.340+01:00Merci pour cet article.
Juste 2 remarques :
1/ C...Merci pour cet article.<br /><br />Juste 2 remarques :<br /><br />1/ Concernant le "fils de flic", je suis d'accord qu'il est péremptoire d'affirmer que ce n'est pas possible. Ca parait improbable et il est suffisant de le dire ainsi.<br /><br />La réponse de l'IPJ n'est pas vérifiable. Il faudrait que le procureur confirme, puis savoir si les 2 suspects qui auraient connu le père et le fils ont communiqué cette information aux autres et en particulier à celui qui a porté les coups de couteau (d'ailleurs fait-il parti des deux ?).<br /><br />Quant au bénéfice du doute, quand j'ai l'impression d'être manipulé du début à la fin je ne l'accorde pas.<br /><br />2/ Concernant la "barbarie inimaginable", cela choque de vouloir revenir sur cette expression. Pourtant il faut bien établir une graduation dans l'horreur pour établir une graduation des peines. Si ce crime est une "barbarie inimaginable", comment le comparer à un viol+meurtre, un enfant abusé et battu pendant 10 ans, des actes de tortures (de http://maitremo.fr/2011/01/07/noel/ au gang des barbares) et j'en passe...VyGER91noreply@blogger.com