vendredi 22 mai 2009

Humeur...


Voilà quatre semaines passées avaec une seule journée de repos, quelque part, comme ca, au milieu. J'ai l'habitude des heures sup, des heures de nuit, du travail le dimanche. Mais là, c'est vrai que ca fait beaucoup. Et, forcément, la fatigue s'en fait ressentir, et tout ce qui va avec. Les humeurs, pas forcément toujours "heureuses", le doute (a-t-on fait tout ce qu'il fallait? va-t-on atteindre notre objectif?) nous accompagnent désormais. Et pourtant, la motivation est touours là; plus que jamais, même. Mais il est vrai, il faut que ca arrive, et dans pas trop longtemps. D'ailleurs, que ce soit pour des raisons peresnnelles ou pour l'affaire en elle-même.
Je vais y retourner, demain, en me disant "plus que quelques jours à tenir". Et, donc, qui vivra verra.

vendredi 15 mai 2009

Rencontre par blog interposé


Il y a quelques temps, en commençant ce blog, j'ai un peu parcouru le net, pour voir ce qui s'y faisait un peu.
je suis "tombé", sur le blog de Bénédicte Desforges, qui doit être un des premiers blogs policiers ayant été crée, et certainement l'un des plus lus. (allez, encore une petite pub, ca ne nuit pas http://police.etc.over-blog.net/).
Immédiatement, j'ai inseré le lien de ce blog sur mon propre "journal".
Et, quelle surprise est la mienne, ces derniers jours, de remarquer une recrudescende des visites par ici. Et, très bel outil que nous propose "unblog", il nous est donné la possibilté de savoir s'où vient le visiteur; s'il vient de google, d'un site... et c'est ainsi que j'ai remarqué que bon nombre de nouveaux visiteurs venaient du site de Bénédicte Desforges. Je me suis précipité pour la remercier de ce geste, par l'intermediaire d'un petit mail. Que d'ailleurs, je n'ai même pas signé, au passage.
Mais, en bonne policière qu'elle doit être (lol), Bénédicte a tout de suite compris qui j'étais. Et, très aimablement, elle m'a répondu. Et (je me permet de la citer), dans sa sympatique réponse, elle m'écrit "Ca me fait plaisir que le lien ait pu t'apporter de la visite" ajoutant, jsute après "malgré la guérilla urbaine tenue/civil ".
Et ce n'est pas pour rien. Tout le monde a, bien sur, entendu parler de la "guerre des police"; et cette "guerre", même si le mot est fort, existe bel et bien. A une nuance près. Très souvent, les guerres sont menées par des chefs; des patrons. A chaucun leurs motivations, qui tournent bien souvent autour de l'avancement, du plan de carrière. Et ce plan de carrière, il passe par les chiffres. Mais la délinquance, c'est un peu comme un gâteau. il y a beaucoup de parts, et, souvent, il y en a pour tout le monde. Mais pour certains, s'ils arrivent à "bouffer" (excusez l'expresson) la part du voisin en plus de la leur, c'est pas plus mal. Et certains de nos patrons de s'adonner à ce genre de pratique.
Alors que, au bas de l'échelle, ma foi, chacun fait son boulot, très souvent en ayant à l'esprit la réussite d'une affaire, qu'autre chose.
Et donc, comme je l'ai répondu à Bénédicte, bien souvent, il s'agit d'une affaire de personne. Des cons, il y en a partout. En civil, comme en tenue. Dans notre profession comme dans toutes les autres. Ni plus, ni moins.
Ma conclusion: laissons faire la guerre à ceux qui le souhaitent; quant à nous, oeuvrons pour les victimes. Notre boulot, il est là. Le reste n'est que littérature.

Bonjour à toi, Bénédicte. Et bonne continuation, sur ton blog, mais surtout, dans ta carrière.


vendredi 8 mai 2009

Période de turbulences


c'est un peu à la mode, en ce moment. Le temps de rien faire, si ce n'est travailler; et encore, je n'arrive pas à fair ce que je voudrais. Je suis bien obligé de me reposer un peu, et de voir un peu ma famille.
Mais je n'arrive pas à me satisfaire du travail accompli; ce n'est pas assez... la procédure n'est pas, à mon goût, assez fluide, nette. les faits sont clairs, mais il manque un peu quelque chose. Mais bon, je ne suis pas seul; nous sommes un groupe; tout le monde est au maximum. Si ce n'est qu'il y avait deux ponts, et donc quelques congés. Donc, à effectifs réduits, ca devient difficile; d'autant que les développements, ces derniers jours, ont été nombreux; et la masse de travail multipliée.
Je n'ai pas vu ces deux dernières semaines. Le week-end du 1er mai a été très court; le jeudi soir, retour à 00h30, puis travail personnel, informatique, jusqu'à 03h00 du matin. Le lendemain, un peu de repos; le vendredi, au service, et en exterieur. Le samedi soir, petite parenthèse familiale; soirée anniversaire. Mais, là encore, obligé de partir à 23h30; le boulot, encore. Oh, juste pendant 90mn environ, mais bon! Ca casse la soirée. Pour moi, mais aussi pour les gens qui m'entourent. Certains ne disent trop rien, mais n'en pensent pas moins, et je les comprend. Ca fait partie des aléas.
Ce week-end soit-disant "prolongé", je l'ai commencé au service. Comme mes collègues du groupe d'ailleur; nul besoin n'a été de demander quoi que ce soit à qui que ce soit; tout le monde a d'office fait part de son retour "service", ce 8 Mai. Et je vais peut-être y retourner au moins demain matin.
Là, ca grince, à la maison; ma femme ne dit rien, mais je le sens. Ma fille me réclamait ce matin; ca m'a fait mal au coeur, et c'est ce qui fait que je suis rentré un peu plus tôt que je ne l'avais prévu. A 16h30, histoire de faire une petite promenade familiale; par ce temps....
La période est donc à la fatigue; encore quelques semaines à ternir. Et, pour ce faire, il suffit de penser au résultat. Mais ca, je le garde pour moi... mais j'en suis sur, le travaille payera; le travail paye toujours. Non?